Réfléchir ? c’est commencer à désobéir !
Nous nous plaignons de nos conditions mais encensons ceux qui les imposent. Tout débat est clos et vous êtes d’office tous catalogués… C’est toujours la même logique de l’absurde où, par défaut, nous soutenons le système capitaliste et les diverses dictatures d’économie, de commerce et d’industrie fascistes.
Les réflexes simplistes sans recul, issus de ses propres sensibilités, sont parfois un manque de vision politique du monde qui nous entoure, une vision un peu manichéenne, à travers le prisme de nos perceptions, où il n’y aurait que des gentils qui vont punir les méchants pour le bien de tous ! Mais ce n’est pas parce que l’on est contre quelque chose, que l’on est obligatoirement pour son opposé, son contraire. Tout n’est pas blanc ou noir et de puissants intérêts économiques et géopolitiques se cachent derrière les notions du bien et du mal ! En général, les fervents défenseurs des droits de l’homme se satisfont, sans aucun remord, des inégalités dans leurs propres pays et de la soumission des populations des pays qu’ils exploitent sans aucun état d’âme.
Il est parfois bon, utile, voire nécessaire, d’émettre des doutes, et de ne pas, par exemple, faire confiance à celui qui se propose de libérer un peuple, alors qu’il cautionne pleinement l’oppression des populations dans d’autres pays qu’il contrôle. Il est bon, utile, voire nécessaire, de se poser des questions, quand un-tel prétend apporter le bien être à un pays alors que chez lui, l’insécurité sociale et l’arbitraire sont monnaie courante. Il faut se demander pourquoi certains pays qui ne possèdent pas de ressources naturelles ou d’intérêt géographique ne méritent pas qu’on « leur apporte la démocratie ». Pourquoi ferme-t-on les yeux sur les massacres de certains dictateurs et déclenchons-nous une campagne médiatique sur les exactions d’un autre ?
Ces amalgames en question ont un pré-construit. Ils sont moins l’émanation d’un individu que celle de toute une idéologie, laquelle se cimente dans l’immense appareil médiatique. il en est ainsi du pré-construit : il procède par association d’idées et d’images très subjectives.
Nos enfants sont quotidiennement formaté pour ne pas avoir l’esprit critique.
À nous de leur apprendre la réalité et de savoir la différencier de leurs vérités imposée…
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