Virginité

Article inédit, écrit et mis en illustration en février 2020.

Quand je dis qu’il y a deux mondes !

Il y a celui du peuple qui, malgré les lois de plus en plus compliquées, tente désespérément de conserver un casier judiciaire vierge ; et celui des grands patrons et autres élites qui font absolument ce qu’ils veulent… qu’ils se fassent choper ou pas !

D’ailleurs, comme ils l’aiment à dire : « les lois et la justice, c’est pas pour moi« … comme l’amitié, semble-t-il. Et ces mêmes voyous de la politique ou des affaires, comme de la politique des affaires, recrutent avec facilité des repris de justices, des filous et des raclures dont il est plus aisé de tenir la longe, même si souvent ces derniers ont l’ont suffisamment longue pour faire ce qu’ils veulent, dont se retourner contre leur maître… parfois.

Dans l’univers de la morale inique de la justice, comme celui des religions à morale sectaire, être vierge signifie pure, immaculé et intacte. Donc, faire commerce ou politique impliquerait d’être sale ? À voir tout ce qu’on peut voir quotidiennement, ça va même à la bêtise crasse et à la méchanceté nécessaire.

Et pourtant, vierge, du latin Virgo, veut tout simplement dire libre, tout comme franc de l’ancien Haut-allemand Franco. Ça s’appelle faire passer des vipères pour des couleuvres !… ou l’inverse…

Évidemment, d’après nos normes imposées, issues de la morale capitalisto-libérale, être riche ou détenir un pouvoir vous donne une virginité.

Monde de dingues !

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