VIDÉO-SURVEILLANCE

Article créé en octobre 2019.

Depuis l’espace autour de la planète, jusqu’au-dessus du guichet informatique de votre banque, en passant par les places publiques, les commerces, les voies rapides, les bus et trains, les agents de police, etc., nous sommes passés à la vidéo-surveillance quasi généralisée, prétendue vidéo-protection.

Protéger qui, ou quoi ? Protéger de qui, ou de quoi ? Et aussi : Combien ça coûte ? Ça en fait des questions…
Et la réponse à la con à laquelle on peut avoir droit, c’est : « L’objectif général d’un système de vidéo-surveillance est de contribuer à la sécurité de biens et/ou de personnes« . Dans cette logique, « la vidéo-surveillance permettrait de prévenir le terrorisme et, plus généralement, la criminalité et d’opérer un contrôle social« .

Mais elle permet également de décompter les clients d’une boutique, ou des véhicules entrant et sortant d’une entreprise, voire potentiellement, d’incruster dans l’image vidéo le montant d’un ticket de caisse ou les informations d’un badge ou d’une carte d’accès. Du pur flicage en somme.

Faute d’études statistiques indépendantes, l’efficacité des politiques de vidéo-surveillance a longtemps fait débat. Depuis le début des années 2000 cependant, la plupart des rapports concluent à l’inefficacité de ces politiques.

Alors je dis : vidéo-surveillance ou vidéo-sécurité, ça ne marche que dans un sens, pourquoi s’arrêter là ? J’aimerais bien voir ce que fait un ministre, un sénateur ou député, un haut-fonctionnaire ou le maire de ma commune aux heures de travail… Allant plus loin, je voudrais bien savoir ce que dit, fait et pratique le patron ou l’actionnaire majoritaire des grosses firmes qui nous pourrissent la vie au quotidien…

Ça au moins,
ce serait enfin
de la transparence.

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