J’AI DU BON TABAC !

Article paru dans le n°9 de septembre 2019.

Au vu des progrès fulgurants des augmentations taxières multiples et variées — un grand merci à Richelieu, inventeur de la toute première taxe sur la plante —, peut-être va-t-il bientôt falloir faire pousser son herbe à Nicot chez soi.

Attention !
Ceci n’est pas un tutoriel
concernant la culture du tabac chez soi !_[1]

Pourtant, c’est assez facile, hein ? il faut une terre à tendance rocailleuse, beaucoup de soleil et arroser souvent… un bord de fenêtre, par exemple et pas du tabac d’agrément !

L’autre truc est de profiter du marché interne. En effet, les accords de libre circulation des biens, des valeurs et des personnes dans la zone Eschlingen — je n’ai pas dit que nous sommes de facto des zonards ! — nous permettent de faire jouer la concurrence… mais pas au détriment du système fiscal et de ses annexes douanières qui sont, chez nous, placés bien au-dessus des lois — font fier ! —…

Le problème, c’est que certains petits malins vont tenter de monter un marché parallèle… après la crotte issue de pollen, vont se repointer les boites à chiquer ? Fort heureusement, l’industrie, fort industrieuse, a trouvé la solution avec des machines à crapoter en vapeurs parfumées très variées — telle : « goût canna » de synthèse — sur base glycérole — famille de la glycérine, liquide sirupeux, d’une saveur sucrée, miscible à l’eau, l’alcool et l’éther — ou, pour vulgariser, liquide refroidissement.

Et maintenant, chantez avec moi !